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Bien-être

Comment vivre des méditations agréables ?

J’ai reçu une question intéressante de la part d’un lecteur :

« Je médite régulièrement et il est devenu clair pour moi que je ne peux accepter quoi que ce soit sauf si je juge que c’est «bon» ou «bien». Sinon je sens que mon corps fait de la résistance. Cela me fait penser que la méditation ne fonctionne pas parce que je suis encore plus critique qu’avant ! »

J’aimerais répondre à cette personne et que vous puissiez tous en profiter :

Bien que je comprenne que cette personne n’a pas l’impression de progresser, je peux lui dire qu’il fait de grands progrès. Tout d’abord parce que cette personne réalise ce qui se passe en interne dans sa tête et que jusqu’à ce que nous réalisions cela, il y a très peu de chances de changement. Le seul problème, bien sûr, est que ce processus de prise de conscience peut parfois venir un peu comme un choc et peut même être ressenti comme tout à fait écrasant au début.

La bonne nouvelle est que cela fait partie de la pratique et tous ceux qui méditent régulièrement ont une histoire semblable à raconter. Parfois, il s’agit de découvrir l’inconfort et la tension physique, parfois il s’agit d’une émotion accablante ou d’un schéma habituel de pensée ou encore comme dans ce cas, il s’agit d’une perception de la façon dont nous réagissons à nos pensées et à nos sentiments.

La façon dont cette personne décrit ce qu’elle vit semble très naturel pour moi. Vouloir toujours que les choses soient exactement comme nous le souhaiterions ? Cela fait partie de la condition humaine, une partie de notre pensée conditionnée qui souhaite ne jamais être dérangée par rien du tout. La chose formidable ici est de le voir clairement. Inutile de dire que ce besoin d’avoir toujours les choses comme on le souhaite est la cause de beaucoup de misère et de stress.

En même temps, il faut bien comprendre que sans le désir ou la capacité de nous efforcer, nous ne progresserons jamais. Nous n’aurions jamais aucun penchant pour nous améliorer. Donc nous devons reconnaître ces deux options en appréciant chacune pour son potentiel.

Pour cette personne, après avoir réalisé que c’est une réaction très naturelle que de faire de la résistance à ce que nous ne jugeons pas comme « bon », nous devons ensuite décider ce que nous allons faire de cela. Une fois que nous en avons pris conscience, l’ignorer n’est plus une option. On peut se laisser porter par cette résistance, expérimenter de très près comment fonctionne le mécanisme d’un esprit agité, que l’intention soit consciente ou non. Car comme vous l’avez déjà découvert, essayer de combattre cela est également frustrant et épuisant.

Au final nous n’avons vraiment qu’une option, qu’une approche où nous voyons clairement cette tendance, nous la reconnaissons, nous nous sentons à l’aise en sa présence et nous apprécions que tout le monde puisse vivre ces expériences exactement comme ils le veulent. Et comme nous faisons cela, alors notre résistance, notre inconfort donne lieu à la compréhension et l’empathie. Nous commençons alors à laisser aller cette tendance. Nous commençons ensuite naturellement à faire l’expérience de cette résistance moins souvent et quand nous l’expérimentons, c’est moins fort et moins accablant. C’est cela l’approche de la pleine conscience.

Et parfois, juste parfois, dans cette nouvelle clarté, nous verrons que oui, il y a de la place pour l’amélioration dans certains domaines de notre vie. Nous verrons des mesures proactives que nous pouvons prendre pour notre propre bonheur et le bonheur des autres. Et avec ce sentiment de calme, nous pouvons prendre les mesures les plus appropriées.

Donc pour conclure, c’est incroyable et peut-être même troublant de voir combien nous résistons à tellement de choses mais c’est aussi naturel. Alors soyez gentil avec votre mental, souriez à la réaction, à la résistance dès que vous le pouvez. Plus nous avons le réflexe de regarder en tant qu’observateur le mental qui s’emballe, plus le processus est objectif et il est moins intense.

J’espère que cette réponse sera utile et rassurante pour tous les méditants confrontés avec cette difficulté. La clé est d’accepter ce qui est et de rester approprié pour prendre les mesures nécessaires. C’est dans le calme que les choses sont les plus claires alors méditez encore et encore tout au long de votre journée ! Excellente journée à vous.

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